Inspection Générale des Finances de la République Démocratique du Congo (IGF-RDC)
L'IGF est rattaché à la Présidence de la République et joue un rôle important dans la lutte contre la corruption et les détournements de fonds publics en RDC.
L'Inspection Générale des Finances (IGF) de la RDC est une institution publique chargée de contrôler la gestion des finances publiques et de lutter contre la corruption. Sous la direction de Jules Alingete Key, l'IGF a intensifié ses efforts pour détecter et prévenir les détournements de fonds publics, améliorer la transparence et la responsabilité, et promouvoir une bonne gouvernance. La candidature de l'IGF est motivée par ses initiatives et son impact significatif dans la réduction de la corruption en RDC.
Transparence : L'institution/entreprise est-elle transparente dans ses opérations ? (Exemple : publie-t-elle régulièrement des rapports sur son budget et ses dépenses ?)
L’IGF, comme toutes les institutions publiques du pays, ne publie pas so budget et et ses dépenses. En revanche, l'IGF publie régulièrement des rapports détaillés sur ses activités, y compris des résumés des ses audits et des enquêtes sur la gestion des finances publiques. Ces rapports sont accessibles au public et visent à informer les citoyens sur l'utilisation des fonds publics.
Responsabilité : Est-elle responsable de ses actions ? (Exemple : est-elle ouverte aux contrôles et audits externes ?)
Comme toutes les autres institutions, l’IGF devrait être soumises au contrôle des entités compétentes, mais le refus par l’IGF de répondre à l’invitation du procureur général près la Cour des comptes sur la mission de contrôle à la Gécamines qui s’est muée en une mission de consultance et de formation, en violation « du cadre règlementaire », notamment l’article 12 de l’Ordonnance n°20/137-b modifiant et complétant l’Ordonnance n° 87-323 du 15 septembre 1987 portant création de l’IGF suscite des inquiétude sur l’ouverture de l’IGF au contrôle.
Initiatives spécifiques : Quelles initiatives spécifiques l'institution/entreprise a-t-elle mises en place pour lutter contre la corruption ?
L'IGF a mis en place des initiatives telles que la "patrouille financière" pour surveiller en temps réel les transactions financières publiques et prévenir les détournements. Elle fait également le contrôle à priori dans plusieurs administration et entités publiques afin des bloquer des transactions susceptibles de mener aux détournements des fonds publics ou à la corruption.
Politiques anti-corruption : Quelles politiques anti-corruption a-t-elle adoptées ?
L'IGF a adopté des politiques strictes de lutte contre la corruption, incluant des audits réguliers des entreprises publiques, des ministères et des ETD
Mise en œuvre : La mise en œuvre de ces politiques permet-elle de réduire la corruption ?
Ces politiques ont permis de détecter et de traiter plusieurs cas de corruption et des détournements des fonds publics. Bien que le travail de l’IGF n’ait pas souvent mener à des poursuite judiciaires et à des sanctions, il est important de relever qu’il a contribué à une augmentation significative des recettes publiques et à une promotion des débats publics sur la corruption dans le pays.
Grâce aux audits et contrôles rigoureux menés par l'IGF, il y a eu une augmentation significative des recettes publiques. Les initiatives telles que la "patrouille financière" ont permis de surveiller en temps réel les transactions financières publiques, réduisant ainsi les opportunités de détournement de fonds.
Les enquêtes de l'IGF ont conduit à des condamnations judiciaires de plusieurs hauts fonctionnaires et gestionnaires publics. Par exemple, un inspecteur général de l'enseignement primaire et secondaire et un directeur du Service de contrôle et de la paie des enseignants (Secope) ont été condamnés pour mauvaise gestion avérée. Un procès impliquant l’ancien Ministre du développement rural est en cours.
Les efforts de l'IGF ont été reconnus au niveau international. Transparency International a salué le rôle central de l'IGF dans l'intensification des efforts anti-corruption en RDC. Cette reconnaissance a également amélioré l'image de la RDC auprès des partenaires internationaux tels que le FMI, la Banque mondiale, et le Parlement européen.
L'IGF se conforme aux normes internationales en matière de lutte contre la corruption, telles que celles établies par l'OCDE. Elle participe également à des forums internationaux pour partager ses pratiques et apprendre des autres pays
Dans un environnement ou les acteurs sociaux n’hésitent pas à se ranger derrières des acteurs politiques pour de besoin de gain financier, les choix courageux de Muteba à dénoncer des faits impliquant les plus hautes autorités du pays, est une preuve de ses efforts en matière d’intégrité et d’éthique.
L'IGF a établi un cadre de concertation avec la société civile pour renforcer la lutte contre la corruption. Ce cadre permet de planifier des actions conjointes et d'assurer une plus grande efficacité dans les efforts anti-corruption. La collaboration avec des organisations de la société civile peut permettre de mobiliser un large éventail de ressources et d'expertises pour détecter et dénoncer les actes de corruption.
Programmes de formation : Quels programmes de formation l'institution/entreprise a-t-elle mis en place pour sensibiliser ses employés et partenaires à la lutte contre la corruption ?
L'IGF organise régulièrement des conférences et des séminaires pour former ses employés et partenaires sur les techniques de détection et de prévention de la corruption. Ces événements incluent des experts nationaux et internationaux qui partagent leurs connaissances et leurs expériences.
Campagnes de sensibilisation : Quelles campagnes de sensibilisation ont été menées pour informer le public et les parties prenantes sur les dangers de la corruption et les moyens de la combattre ?
Sensibilisation et formation : L'IGF organise régulièrement des sessions de sensibilisation et de formation pour les fonctionnaires et les citoyens. Ces initiatives visent à promouvoir une culture de transparence et d'intégrité dans la gestion des finances publiques.
Cellules de bonne gouvernance : En 2025, l'IGF prévoit de créer des cellules de bonne gouvernance dans les universités pour sensibiliser les étudiants à la lutte contre la corruption et promouvoir les valeurs d'intégrité et de transparence