LeCongo n’est pas à vendre « CNPAV » a suivi avec grande attentionl’adresse du Chef de l’État, dans un  contexte douloureux marquépar les tragiques événements qui continuent de ravager l’Est denotre pays. La  récente prise de la ville de Goma par les rebellesdu M23,soutenus par le Rwanda,a causé de lourdes  pertes en vies humaines et plongé des milliersde familles dans le deuil et l’incertitude.

LeCNPAV exprime ses plus sincères condoléances aux familles éprouvéeset réaffirme avec force son  attachement indéfectible àl’intégritéterritoriale de la République Démocratique du Congo.

Commele souligne le nom même de notre organisation, «Pas un seul fragment du territoire  congolais ne doit être cédé,vendu ou arraché par la force au profit des intérêts étrangers. »

Depuisde nombreuses années, les organisations de la société civile etcertains acteurs politiques dénoncent  lecoût exorbitant du fonctionnement des institutions de l’État enRépublique Démocratique  du Congo.La Présidence de la République, la Primature et les deux chambresdu Parlement accaparent  une part disproportionnée du budgetnational, au détriment de secteurs essentiels tels que l’éducation,les  infrastructures, l’agriculture et les investissementsproductifs

Sices appels à la réduction du train de vie des institutions sontlongtemps restés sans effet, le contexte  actuel de guerre sembleenfin contraindre les autorités à envisager des mesures d’austéritépour contribuer  à l’effort de guerre. Cette initiative, bien quenécessaire, ne saurait se limiter à une réponse conjoncturelle  àla crise. Elle doit s’inscrire dans une réforme structurelledurable, à la hauteur des défis d’un pays où la  pauvretédemeure une réalité pour une grande partie de la population. Lalutte contre la corruption et la  rationalisation des dépensespubliques doivent être une priorité mettant en place de mécanismesde  surveillance plus stricts et de sanctions pour les responsablesd’abus de pouvoir. La transparence et  l’indépendance desinstitutions publiques de contrôle du pays doivent être renforcéespour instaurer la  confiance.

C’estdans cette perspective que notre organisation, Le CNPAV publiera dansles prochains jours un rapport  détaillé sur le train de vie desinstitutions. Ce rapport mettra en évidence l’ampleur des dépensespubliques  allouées aux structures étatiques et formulera desrecommandations concrètes en faveur d’une gestion plus responsable et d’une répartition plus équitable des ressources,au service du développement du pays.

Nousappelons les décideurs politiques à s’engager résolument et demanière pérenne dans la réduction du  train de vie desinstitutions, bien au-delà de l’effort de guerre. La RDC ne peutindéfiniment consacrer une  part disproportionnée de son budget auxdépenses institutionnelles, tandis que les hôpitaux manquent de médicaments, que les écoles souffrent d’un manque criantd’infrastructures et que les agriculteurs peinent  à accéder auxressources essentielles à leur activité.

Ilest temps que la gestion des finances publiques soit orientée versle développement durable et le bien être des citoyens, et non aumaintien des privilèges d’une élite ainsi que le renforcement dela transparence  financière à tout le niveau institutionnel de laRDC permettant de mettre en place un système de gestion  financièreplus transparent et auditable, permettant aux citoyens et à lasociété civile de suivre les dépenses  publiques et d’identifierles éventuelles dérives.

LeCongo n’est pas à vendre, reste mobilisé pour assurer un suivirigoureux de ces engagements et continuer  à plaider pour unegouvernance plus transparente et responsable en RDC.

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